RP (Sky matte-moi CA ! XD)

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Histoire :
Bienvenue en 2755. Une ère nouvelle a débuté depuis longtemps, celle des hommes-machines. La bio-nanotechnologie a permis à l'homme de dépasser sa condition d'homme. En effet, la mort lui est devenue inconnu. Grâce à ces prouesses, il peut repousser indéfiniment la grande Faucheuse. Tout ceci nous a été apporté par la « Shadow Compagnie ». Mais avant de continuer de faire l'éloge de sauveur, il faut faire un petit historique de ses actions :
-2015 : Création de la Shadow Compagnie par un M. Tokyosha. Inconnu avant l'apparition de sa société en bourse, M. Tokyosha devint l'une des personnes les plus importantes et les plus connues au monde. A ce moment, sa compagnie était exclusivement une société pharmaceutique. Elle avait déjà découvert, à ce moment, plus de 67 nouvelles molécules, plus de 18 nouveaux antibiotiques,... A la fin de cette année, le président de cette compagnie devint la première fortune du monde.
-2017 : Éradication complète de la lèpre, de l'hépatite A-B-C, du diabète juvénile et des maladies auto-immunes grâce aux nouveaux produits de la Shadow Compagnie produits à bas. Son président déclara ceci, lors de son discours annuel : « Les gens sont libres de croire en Dieu et de croire en son intervention divine. Mais j'apporterai l'aide pour tous ceux qui ne peuvent plus attendre... Je sauverai toutes les personnes qui pleurent en tenant leurs enfants morts dans leurs bras... Plus personne ne pleurera parce que la mort lui a retiré ce qu'il aimait... Voici le but de ma compagnie, sauver ce monde ! »
-2050 : Après avoir réussi à faire guérir tous les patients atteints d'une maladie génétique, M. Tokyosha, notre sauveur, acheta les plus grandes sociétés de technologie dans le monde entier. Il proclama ceci : « Nous avons réussi à éliminer toutes les maladies... Mais la mort est toujours là, notre corps connaît des limites. Nous sommes toujours limités au statu de simple mortel, par nos cellules fatiguées par l'âge. Je vais donner au monde entier la possibilité dépasser sa condition humaine... »
-2051 : Le premier cœur 100% artificiel fut créé. Il fut transplanté dans le corps d'un jeune patient gravement blessé suite à un accident de la route. Cette opération fut un succès retentissant dans le monde entier. Dans les mois qui suivirent, d'autres organes fut produits ainsi que la production a grande échelle.
-2060 : Premier homme entière bio-mécanique. Tous les organes importants ont été remplacés par des machines, le reste des tissus organiques étant soutenus par des nano-robots.
-2065 : Dernière apparition de M. Tokyosha, voici son plus grand discours : « Je me suis battu depuis des années pour sauver le plus de gens possibles. Aujourd'hui, je viens de créer le paradis que tant de gens ont souhaité ! Le Saint-Graal, la pierre philosophale,... Tout était dans le but d'obtenir la vie éternelle ! Maintenant, je vous l'ai donnée ! Le monde va connaître une nouvelle ère de prospérité grâce à mes inventions, mon génie,... » Depuis, ce discours, M. Tokyosha a disparu. Plus personne ne l'a jamais revu. Mais sa compagnie n'a pas sombré ! Elle a toujours continué d'acheter de plus en plus d'entreprise. Elle était maintenant capable d'influencer des pays entiers !
-2100 : La Grande Shadow Compagnie déclara ceci : « Nous avons atteint la limite de ce système ! Nous avons amené la paix il y a 40 ans. Mais vous n'étiez pas capable de gérer ce don ! La population de globe a plus que quadruplé !
Nous nous proclamons, dès maintenant, maître absolu et incontesté du monde. Toute nation ne voulant pas se soumettre sera anéantie ! »
-2100 : La Sainte-Guerre éclata entre La Grande Shadow Compagnie et les états hérétiques du monde entier. L'avancé technologique permet de préserver ce monde la catastrophe immédiate qu'aurait apporté la folie de l'homme. Il en va sans aucun doute que ce fut la société de M.Tokyosha qui gagna ce conflit. Le Saint Empire de cette société s'étendit sur la moitié du globe. Le but était simple, il fallait réduire la population mondiale. Pour cela, on conserva les meilleures souches humaines dans notre société civilisée et on entassa le reste de la populace sur les terres restantes. Nos dirigeants eurent pitié de sous-être et les laissèrent envie au lieu de les tuer. Apparemment, malgré leur grande infériorité intellectuelle, ils arrivèrent à constituer une société (si nous pouvons appeler ceci comme ça). Le monde se divisa donc en 2 clans : Les prolétaires et les élus.
-2150 : La Shadow Compagnie décide d'aider les prolétaires, en les aidant d'un point de vue politique. Ainsi, elle exerce son influence sur cette société qui aurait du être éradiquée.

Depuis ce moment, le monde connut une période de paix sans précédent. Un monde parfait fait d'amour et de paix envers nos semblables. Un monde où les élus peuvent vivre en marchant sur les prolétaires. Si la Shadow Compagnie envoie un ordre, nous devons tous l'exécuter parce que la Shadow Compagnie veut notre bien et l'apporte.

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Shoun se redressa dans son lit. Il était tôt et les premiers rayons du soleil passaient à travers le store à lame de l’unique fenêtre, dessinant des lignes noires et blanches sur le mur d’en face. Il repoussa les draps de son lit puis se leva. Il se dirigea vers la salle de bain où il rinça tout d’abord son visage, puis il prit sa douche. Une fois prêt, il retourna dans la pièce précédente et ouvrit un tiroir de l’armoire. Il y sortit une chemise blanche avec un pantalon noir. Il les enfila, prit une veste de costume sur un porte-manteau qui était juste à portée de main. Il se rassit sur son lit, fermant les yeux pour faire le vide. La pièce principale était minuscule et ne pouvait pas contenir plus d’une armoire et d’un lit. Elle donnait sur une salle de bain avec un robinet, une douche et une toilette. C’était minuscule, mais c’était son chez lui. Il était impossible d’y faire tenir plus de 2 personnes dans cet habitacle. Mais ce lieu ne devait servir pour dormir. En faite, ce lieu était un appartement attaché à un immense building qui dominait toute la ville. Tout employé de la Lagoon Compagnie en possédait un. Cette compagnie était très spéciale, car c’était une association de tueurs professionnels. Elle employait des centaines, des milliers voire même des dizaines de milliers d’assassins. Mais ce n’était pas de simples mercenaires, mais de vrais tueurs. Encore ceux qui respectent un code de l’honneur… C’était devenu rare en cette période. La Shadow Compagnie, qui contrôlait tout dans ce monde, laissait cette institution tranquille. Elle y faisait fréquemment usage pour éliminer discrètement des cibles gênantes pour eux. Bref, tout était en équilibre instable et il suffirait d’une petite étincelle pour que tout parte en fumée.
Shoun se releva, se dirigea vers le store et écarta deux lames pour voir se qui se passait dans la rue. Il y vit une jeune femme marcher seule dans la rue. C’était peut-être une suicidaire… Elle était en zone prolétarienne, sans arme et pas accompagnée. S’il y avait une rafle dans la rue, elle était foutue. Elle servirait surement de cobayes pour…
Shoun arrête le cours de ses pensées, sachant très bien qu’elle ne risquait rien. Il y avait eu une, hier, et s’ils en faisaient une nouvelle, ils n’auraient rien. Tout le monde se cachait par simple peur… Mais il ne put s’empêcher de se demander ce qu’elle pouvait bien faire dans la rue. Elle avait l’air d’une fourmi qui courrait pour rentrer dans sa fourmilière. Après cette petite comparaison, il s’écarta de la fenêtre et prit sur le porte-manteau son porte-pistolet qu’il enfila (il se met au niveau du torse pour permettre de ranger le pistolet dans une house située contre les cotes. Il y a évidemment deux housses, une de chaque côté). Ensuite, il prit deux pistolets sur l’armoire, qu’il rangea. Enfin, il prit un sabre rangé dans son fourreau, le tout était déposé en bas du lit, à porté de main la nuit, et fixa l’étui dans son dos. Il était prêt pour le service. Il ouvrit la porte et la referma derrière lui. En faisant cela, il vit le mot accroché à celle-ci :
« Shoun, tueur de Rang S, assigné à la chambre numéro : 000
Tu es libre aujourd’hui, détends-toi bien, car demain, tu reprendras l’entrainement et tu devras déjà commencer à remplir des contrats. Si on en trouve de ton niveau bien sûr… Je sais très bien que tu ne prends pas n’importe quoi…
RDV demain dans mon bureau à 17h.
Balalaïka, chef de la Lagoon Compagnie »

Shoun rangea le mot dans sa poche. Il avança dans le couloir. Il croisa des gens sur son chemin, mais il ne dit rien. Pour lui, rien n'existait autour de lui. Il n'entendait, ne voyait, ne percevait pas ce qui ne l'intéressait pas. C'était sa règle pour aujourd'hui. Bien que tous ses indicateurs fonctionnaient toujours, bien que la puce en lui exécutait encore des calculs, bien que son œil bionique capturait un maximum d'informations, son esprit filtrait. Physiquement, il était toujours présent, mais mentalement, il était absent. Seulement pour aujourd'hui. C'était un jour spécial, il devait tenir cette promesse qu'il avait faite il y a quelques années. Il prit l'ascenseur, descendit les étages tout en regardant par la grande fenêtre la ville se dessiner sous ses yeux. La lumière se reflétait sur les vitres des buildings et donnait de l'éclat à la ville. Mais pour Shoun, la beauté sert souvent à cacher la laideur. Il suffisait de regarder un peu plus bas pour voir la misère des gens. Tout le monde n'a pas le droit au bonheur... On ne peut pas le dire, mais on le voit. On ne le veut pas, mais on le fait.
Il commença à réfléchir:
"Si les gens veulent tout le bonheur des autres, pourquoi ne le font-ils pas ? Parce qu'ils ne veulent que leur bonheur. Ils se donnent bonne conscience, mais en réalité, ils s'en fichent. Si on vit, c'est pour notre bonheur et non celui des autres. On vit pour soi et personne d'autre. Sinon, les humains ne se feraient pas la guerre."

Il tourna le dos à la ville et s’appuya contre la vitre.

"Tout le monde se bat pour garder sa part d'humanité. Mais quand je vois ce qu'ils se font, je ne comprends pas qu'on essaie encore de rester un humain. Ça fait longtemps que j'ai abandonné cette part de moi et je n'ai aucun regret. Être un humain, c'est pas forcément le rêve. Je les plains vraiment... Et c'est pour ça qu'on m'a créé, pour résoudre les problèmes de ces idiots"

Shoun quitta le bâtiment après avoir salué la secrétaire à l'entrée qui tenait un registre de qui rentre et qui sort de ce lieu. Les rues n'étaient pas pleines de monde, juste les dernières personnes qui se rendaient à leur travail et d'autres dont le métier n'était pas très... légal. La première catégorie ignorait la seconde pendant que ceux-ci leur proposaient quelques produits dont il était préférable d'ignorer l'origine. Ce siècle n'était pas vraiment différent des autres... Rien ne change dans l'histoire.

Il regarda autour de lui et constata qu'il y avait moins de monde que d'habitude malgré l'heure tardive. Il savait que la dernière fois qu'une "capture de cobayes" était assez récente ici, moins d'une semaine. Les gens restaient marqués par cette opération pendant environ un mois. Même s'ils ne risquaient plus rien avant un bon bout de temps, les esprits de certains étaient plus sensibles que d'autres.

Il arriva à son point de rendez-vous, un petit café dont l'établissement ne pouvait accueillir plus de 10 personnes. Il s'assit à une table, face à une magnifique femme aux cheveux aussi sombre que l'ébène. Elle lui dit avec un sourire: "Toujours aussi ponctuel, mon petit Shoun."